miércoles, 12 de mayo de 2010

INVICTUS

Hoy toca repartir cultura, y por qué? pues porque es bueno comer una pieza de fruta al día, y porque me ha encantado este poema, razones todas ellas suficientes para publicar lo que me salga a mi de donde yo te diga:


INVICTUS. William Ernest Henley

Out of the night that covers me,
Black as the Pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds, and shall find me, unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate;
I am the captain of my soul.

Escrito William Ernest Henley, repoeta de la literatura inglesa, lo descubrí en la última película del abuelito Clint Eastwood: INVICTUS, basada a su vez en el libro -EL FACTOR HUMANO- escrito John Carlin, y todo ello girando en torno al poema “Invictus” que Nelson Mandela se recitaba a sí mismo.

Ahora salgan todos a tatuarse este poema!!!

Canciones de mi vida

Nueva categoria, canciones que hacen que se me caigan los palos del sombrajo.


La bohème, Charles Aznavour:

Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver

La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie

Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'asseyait enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps

Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts

La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout.

Durante mucho tiempo mi buen amigo y yo bromeamos sobre esta canción, diciendo que sería la banda sonora de nuestra estancia en Paris, finalmente fue mucho mas que eso, pero quedará como muchas otras cosas solo en la memoria, pues hay cosas que nadie creerá porque sencillamente nunca lo vivieron. No se trata de darselas de bohemios, se trataba de la cultura de la supervivencia y lo que es mas importante, de la felicidad.